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  • L'Arabie saoudite devient un «État partenaire» de l'Organisation de coopération de Shanghai

    Les drapeaux saoudien et chinois au vent sur la place Tiananmen, à Pékin, en Chine, le 21 février 2019. WANG Zhao / AFP

    L'Arabie saoudite a décidé de s'associer en tant qu'État «partenaire du dialogue» à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), chapeautée par Pékin et Moscou, a rapporté mercredi 29 mars l'agence de presse officielle saoudienne.

     

    Créée en 2001 pour favoriser la coopération politique, économique et sécuritaire, afin de rivaliser avec les institutions occidentales, l'OCS comprend huit pays : la Chine, l'Inde, le Pakistan et la Russie, ainsi que quatre États d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Tadjikistan).

    Accord de réconciliation historique

    Le gouvernement saoudien a approuvé cette décision lors d'une réunion présidée par le roi Salmane, a ajouté l'agence. Elle confère à Ryad «le statut de partenaire du dialogue au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai», selon la même source. Parmi les autres pays ayant le statut d'observateur ou de partenaire du dialogue de l'OCS figurent l'Égypte, l'Iran et le Qatar.

    La décision de l'Arabie saoudite de s'associer à l'OCS intervient moins de trois semaines après l'annonce d'un accord de réconciliation historique avec l'Iran, conclu sous l'égide de la Chine et visant à rétablir des relations diplomatiques complètes, rompues il y a sept ans. Puissances rivales au Moyen-Orient, l'Iran à majorité chiite et l'Arabie saoudite à majorité sunnite sont engagées dans une série de conflits par procuration dans la région, notamment au Yémen.

    Le médiateur chinois

    Le rôle du président chinois, Xi Jinping, dans le rapprochement irano-saoudien a suscité des froncements de sourcils, compte tenu du partenariat traditionnellement étroit entre l'Arabie saoudite et les États-Unis, bien que cette relation ait été récemment mise à rude épreuve en raison de différends concernant les droits de l'homme et la production de pétrole.

    Lors d'un appel téléphonique mardi avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, Xi Jinping a salué ce qu'il a appelé l'apaisement des tensions au Moyen-Orient. Dans sa première réaction sur le sujet à être rendue publique depuis la conclusion de l'accord entre l'Arabie saoudite et l'Iran, Xi Jinping a déclaré que le dialogue promu par la Chine «jouerait un rôle majeur dans le renforcement de l'unité et de la coopération régionales».

     

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  • Variole du singe: Pourquoi la communauté gay s'inquiète

     

    MONKEYPOX – Si vous avez des proches gays ou que vous l’êtes vous-même, vous savez sans doute que la variole du singe est au center des discussions chez les HSH, les “hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes” dans le jargon medical. Entre amis, on s’échange des informations sur la maladie, des conseils pour obtenir un rendez-vous pour être vacciné, des nouvelles de proches malades…

    Variole du singe: Pourquoi la communauté gay s'inquiète

    Video: https://youtu.be/hxxGxSfp6-A

     

     

    Près de 1500 cas de "monkeypox" ont désormais été identifiés en France. À l'heure actuelle, l'épidémie touche principalement la communauté gay.

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  • China and Saudi Arabia are now stepping up negotiations to price oil sales in yuan

    Nearly 80 percent of global oil sales are priced in dollars, and since the mid-1970s the Saudis have exclusively used the dollar for oil trading as part of a security agreement with the U.S. government.

    Allowing oil payments in yuan could help create a parallel system for international payments where the Chinese yuan becomes as important as the US dollar. This, in turn, would help Russia bypass sanctions, as the invading nation might then also use yuan. Publicly, China has remained neutral in the conflict, but is widely suspected of being quietly supportive of Russia.

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  • Russia denounces as 'unacceptable and unforgivable' Biden's 'war criminal' comment

     

    Russia has slammed US President Joe Biden for calling Russian leader Vladimir Putin a "war criminal" over the Russian military offensive in Ukraine, denouncing the comment as  "unacceptable and unforgivable."

    "We believe such rhetoric to be unacceptable and unforgivable on the part of the head of a state whose bombs have killed hundreds of thousands of people around the world," Kremlin spokesman Dmitry Peskov said on Wednesday.

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  • L’Ukraine possède des installations de recherche biologique »

    « L’Ukraine possède des installations de recherche biologique. Nous craignons que les troupes russes, que les forces russes ne cherchent à en prendre le contrôle », a affirmé Victoria Nuland au sénateur Marco Rubio, lors de son audition. Et d’ajouter : « Nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils peuvent empêcher que ce matériel de recherche ne tombe entre les mains des forces russes si elles s’approchent. »

    À ces propos, Marco Rubio a répondu : « Je suis certain que vous savez que les groupes de propagande russes diffusent déjà toutes sortes d’informations sur le fait qu’ils ont découvert un complot des Ukrainiens pour libérer des armes biologiques dans le pays avec l’aide de l’OTAN. S’il y a un incident ou une attaque à l’arme biologique ou chimique à l’intérieur de l’Ukraine, y a-t-il le moindre doute dans votre esprit que les Russes seraient sans nul doute les responsables ? »

    Réponse de Victoria Nuland : « Cela ne fait aucun doute dans mon esprit, sénateur, et c’est une technique russe classique d’accuser l’autre de faire ce qu’ils prévoient de faire eux-mêmes », sans toutefois préciser si cet « incident biologique » pourrait avoir lieu après confirmation officielle que ces armes soient passées sous contrôle russe.

    Le ministère de la Défense russe dévoile des documents sur ces laboratoires impliquant des financements américains

    L’agence de presse russe RIA Novosti a publié des documents qui constituent, pour le ministère de la Défense, la preuve que des recherches sur le développement d’armes biologiques dans des « biolabs » ont été conduites par l’Ukraine et financées par les États-Unis.

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  • Des missiles balistiques frappent des bases du Mossad à Erbil en Irak et tuent des officiers israéliens (médias irakiens)

    News   /   Iraq   /   BreakingNews

    Ballistic missiles hit Mossad bases in Iraq’s Erbil, kill Israeli officers: Iraqi media

     
     

    Iraqi media say a dozen of ballistic missiles have hit secret bases of Israel’s Mossad spy agency in Iraq’s semi-autonomous Kurdistan region, with reports of fatalities among Mossad officers there.

    Citing security sources, Iraq’s Sabereen News reported two Mossad training centers were targeted by ballistic missiles in the early hours of Sunday.

    Al-Mayadeen reported that Mossad’s base, located on the Masif-Saladin in Erbil, was “fully razed to the ground and a number of Israeli mercenaries were killed or injured” in the precision strike. 

    Reports, quoting Kurdistan region's intelligence sources, said as many as 12 ballistic missiles were used in Erbil attack.

    “Twelve ballistic missiles were launched from outside Iraq to target Erbil, the state news agency quoted the Directorate General of Counter Terrorism in the Kurdistan region as saying.

    Watch Vudeo Iran Ballistic Missile

    Security forces are on high alert and the roads to Erbil airport have been closed.

    Local media reported that alarm sirens were activated in the US bases in Erbil and its embassy inside the highly secured Green Zone of the Iraqi capital, Baghdad.

    The local Kurdish interior ministry said the US consulate’s new building also sustained material damage in the missile raid. No Americans were hurt and there was no damage to US government facilities in Erbil.

    Iraqi media say following the attack, American military aircraft have been carrying out overflights over Erbil.

    A spokesperson for the regional authorities said there were no flight interruptions at Erbil airport. 

    It is not the first time that secret Mossad bases come under attack in Iraq’s Kurdistan region.

    In April last year, three Mossad officers were killed in a raid by “unknown resistance forces” against a facility run by the spy agency, reported Sabereen News, citing security sources.

    Last September, The Cradle, which describes itself as a journalist-driven publication covering West Asia, also reported that the resistance axis has killed two high-ranking American and Israeli commanders in a military operation in Erbil, In retaliation to the US assassination of top anti-terror commanders, General Qassem Soleimani and Abu Mahdi al-Muhandis.

    US forces stationed at Erbil’s international airport complex have come under frequent attacks carried out by missiles and drones, but no such attacks had occurred for several months.

     

    Watch Vudeo Iran Ballistic Missile

     

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  • Iran unveils first all-electric car

     for launch in May

     
    US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
    An Oxygen electric vehicle is on display during a ceremony to unveil the first Iranian EV in the southern city of Shiraz on March 10, 2022.

    An Iranian automotive company has unveiled a first all-electric vehicle (EV) in the country under the commercial name of the Oxygen.

    KSJ Motors, a company based in the southern Iranian city of Shiraz, unveiled the car in a ceremony attended by senior government and industry officials on Thursday.

    The company said in a statement to the media that it will produce 1,000 units of the Oxygen in the nine months starting in May 2022, adding that production will reach 10,000 units per year in the calendar year starting March 2024.

    KSJ Motors CEO Siamak Hojjat said that the car will be the cheapest two-seat EV in the world with a price tag of 2.7 billion rials ($10,500).

    Hojjat said Oxygen’s energy consumption will be less than 15 kilowatt hours (kWh) per 100 kilometers, adding that its range will be around 220 km per charge.

    He said KSJ Motors will source only 20% of the parts needed for making the car from outside Iran.

    The Iranian Telecommunication Manufacturing Co. (ITMC) has contributed to the development of Oxygen, said a report by the official IRNA news agency which added that the company will hold a stake in the commercialization phase of the Iranian EV.

    A senior diplomat from the Senegalese embassy in Tehran was also present in Oxygen’s unveiling ceremony, according to a repot by the IRIB News which added that West African country is keen to introduce the car to its market.

    Senegal hosts a joint car manufacturing site run by Iran’s largest carmaker the IKCO.


    Press TV’s website can also be accessed at the following alternate addresses:

    www.telehaiti.com

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  • This Couple Became the First Two Men to Tie the Knot in Chile's History After a Law

    Chile: First gay couple ties knot as same-sex marriage law comes into effect

     

     

    The two men have been together for seven years and have two young children. They've had a civil union for the last three years, but they say marriage is a significant step forward for their whole family

    Javier Silva and Jaime Nazar became first two men in Chile to tie the knot after law allowing same-sex marriages came into effect. The law was approved by Chile's Congress in December last year. The law guaranteed legal rights for same sex couples in the country.

    Silva and Nazar have been together for seven years and have two young children. They've had a civil union for the last three years, but they say marriage is a significant step forward for their whole family.

     

    Despite its long conservative tradition, Chile has been making progress in recent years in recognizing LGBT rights.

    "My congratulations to Jaime and Javier for being the first couple to marry under the new #EqualMarriage law. To continue advancing for a Chile with equal rights and freedoms for all people," President-elect Gabriel Boric, who takes office on Friday, said on Twitter.

     

    Same-sex marriage legislation was first discussed in 2017 and pushed by former President Michelle Bachelet, but was delayed until last year.

    Before that, starting in 2015, same-sex couples were able register a Civil Union Agreement (AUC), which allowed some legal benefits.

    "I think we're putting ourselves at the level the rest of the world is living in, which is great," Nazar said. "I know our society is very conservative, but I also know we have a promising future as a country.

    Wattch Video Breaking News

     

    ww.telehaiti.com

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  • L'UNION AFRICAINE "PRÉOCCUPÉE" PAR LE TRAITEMENT RÉSERVÉ AUX AFRICAINS VOULANT FUIR L'UKRAINE

    Guerre Ukraine - Russie : indignation à

    propos du traitement des Africains coincés en Ukraine

    Les images de ressortissants africains confrontés à des difficultés pour fuir l'Ukraine et les rapports d'abus ont suscité une vague de condamnation en Afrique, et dans le monde entier.

    "Choquants et racistes" selon l'Union Africaine

    L'Union africaine se déclare préoccupée par les informations selon lesquelles des Africains en Ukraine se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité.

    L'organisme exhorte tous les pays à respecter le droit international et à offrir une assistance à toute personne fuyant la guerre, quelle que soit sa race.

    "Les rapports selon lesquels les Africains sont montrés du doigt pour un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international", déclare l'UA dans un communiqué publié lundi.

     

    L'Union salue les pays membres et leurs ambassades dans les pays voisins de l'Ukraine qui soutiennent les personnes fuyant la guerre

    Le Nigeria s'inquiète pour ses ressortissants

    Le gouvernement nigérian a également condamné les informations selon lesquelles ses citoyens, et ceux d'autres pays africains, ont été empêchés de quitter l'Ukraine déchirée par la guerre.

    •  

    Le président nigérian Muhammadu Buhari a déclaré qu'il y a environ 4 000 Nigérians en Ukraine, pour la plupart des étudiants.

    Il a déclaré qu'un groupe s'était vu refuser à plusieurs reprises l'entrée en Pologne, alors ils sont retournés en Ukraine pour se diriger vers la Hongrie à la place.

    "Tous ceux qui fuient une situation de conflit ont le même droit à un passage sûr en vertu de la Convention des Nations Unies, et la couleur de leur passeport ou de leur peau ne devrait faire aucune différence", a déclaré M. Buhari dans un tweet .

    Jusqu'à présent, plus de 500 000 Ukrainiens ont réussi à fuir l'invasion russe.

    L'inquiétude pour les étudiants africains

    Un haut fonctionnaire du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela, a également déclaré sur Twitter que "des étudiants sud-africains et d'autres Africains ont été maltraités à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne."

    De nombreux rapports ont fait état de responsables de la sécurité ukrainiens empêchant les Africains de prendre des bus et des trains se rendant à la frontière.

    Comme l'a rapporté la BBC, d'autres étudiants ont fait état d'expériences similaires, tout comme une jeune femme nigériane dans la ville de Dnipro, à l'est du pays. Elle se bat toujours pour monter dans un train mais tente également d'organiser un transport privé avec un groupe d'autres étrangers.

    Isaac, un Nigérian essayant d'entrer en Pologne avec qui la BBC a parlé, a déclaré que le personnel des frontières lui avait dit qu'ils "ne s'occupaient pas des Africains".

    "Nous avons été chassés en arrière, nous avons été frappés par des policiers armés de bâtons lorsque nous avons essayé de faire pression et de pousser en avant", a-t-il déclaré à la BBC

     
    Le racisme condamné à l'ONU

    L'ambassadeur du Kenya au Conseil de sécurité de l'ONU, Martin Kimani, a manifesté son inquiétude face aux différents rapports faisant état de racisme dont sont victimes les Africains.

    Il a souligné lundi que plusieurs Etats ont confirmé que leurs ressortissants subissent des mauvais traitements.

    M. Kimani a appelé à l'arrêt immédiat du racisme et du mauvais traitement des Africains qui tentent de fuir l'Ukraine.

    ''Les mauvais traitements infligés aux peuples africains aux frontières de l'Europe doivent cesser immédiatement, qu'il s'agisse des Africains qui fuient l'Ukraine ou de ceux qui traversent la Méditerranée", a déclaré lundi Martin Kimani, ambassadeur du Kenya auprès des Nations unies.

    Michel Xavier Biang, représentant du Gabon au Conseil de sécurité de l'ONU, a également exprimé son inquiétude quant à la discrimination dont sont victimes les étudiants africains qui veulent quitter l'Ukraine.

    Il a notamment qualifié ces actes de racisme inacceptables.

     

    Déclaration de l'Union Africaine sur les mauvais traitements infligés aux Africains qui tentent de quitter l'Ukraine

    Les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international. À cet égard, les Présidents exhortent tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale.

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  • La République dominicaine entame la construction d’un mur à sa frontière avec Haïti - Tele Haiti

    Video -  Élu en 2020, le président dont la lutte contre l’immigration clandestine est un des chevaux de bataille avait promis de construire ce mur il y a un an. Les travaux coûteront 31 millions de dollars et dureront neuf mois.

    La première étape lancée dimanche comptera 54 kilomètres de clôture « dans les zones les plus peuplées et sensibles de la frontière », selon le président. Une deuxième étape prolongera le mur de 110 km. Le mur s’étendra ainsi sur 164 des 380 kilomètres de la frontière poreuse entre les deux voisins qui se partagent l’île d’Hispaniola.

    Ce projet d’une barrière de béton de 164 km de long permettra de « contrôler » l’immigration clandestine et le crime, selon le président dominicain.

    Cette barrière « bénéficiera aux deux pays, car elle permettra de contrôler beaucoup plus efficacement le commerce bilatéral, de réguler les flux migratoires pour lutter contre les mafias de trafic d’êtres humains, de lutter contre le trafic de drogue et les ventes illégales d’armes », a déclaré, lors d’une cérémonie, M. Abinader, élu en juillet 2020 et dont la lutte contre l’immigration clandestine est l’un des chevaux de bataille.

    La République dominicaine (10,5 millions d’habitants) accueille quelque 500 000 Haïtiens à la recherche de meilleures conditions de vie chez le voisin bien plus prospère, selon l’Enquête nationale auprès des immigrants.

    Video : Reportage Watch

     

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  • La Banque mondiale condanne la classe politique libanaise Tele Haiti

    La Banque mondiale accable la classe politique libanaise

    L'institution internationale dresse dans un rapport un bilan sévère de la situation macroéconomique au Liban. Elle dénonce l'apathie d'une élite qui s'accroche « au pouvoir et aux rentes » au détriment des réformes, « entravant la relance ».

    Par Justine Babin

    Publié le 25 janv. 2022 à 18:37Mis à jour le 26 janv. 2022 à 12:16

    « Le grand déni ». Le titre du dernier rapport de la Banque mondiale sur le Liban, publié mardi alors que le gouvernement libanais se réunissait pour la première fois après trois mois de blocage, est éloquent. La situation économique et sociale dans le pays continue en effet de se dégrader depuis plus de deux ans, en l'absence de l'adoption d'un plan de relance et d'une répartition des pertes du secteur financier.

    L'élite politico-financière préfère « s'accrocher au pouvoir et aux rentes du pays, alors même que ces dernières se réduisent telle une peau de chagrin, plutôt que d'engager des réformes qui seraient essentielles […] entravant ainsi la relance », fustige l'institution financière internationale, qui publie des indicateurs macroéconomiques alarmants.

    Remarque:  Accabler  Signification

    •  
    • Faire supporter une chose pénible et oppressante, d'un point de vue morale ou physique. Synonyme : abattre, charger, écraser, opprimer, démoraliser, assommer, fatiguer. Traduction en anglais : to overwhelm with.
    •  
    • Montrer par la parole la culpabilité de quelqu'un. Synonyme : condamner
    •  

       

    Source :   Reag More

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  • Manifestations au Liban : les Libanais ont faim - pays Des Libanais Haitiens -Tele Haiti

    Au Liban, Pays de Libanais Haitiens,la précarité alimentaire fait craindre une implosion sociale

    Les prix à la consommation ont bondi depuis le début de la crise économique. L'épuisement du mécanisme actuel de subventions aux importations de produits essentiels fait redouter aux Libanais un nouveau choc.

     

    La crise du carburant, qui rend la vie quotidienne des Libanais très difficile, conduit aussi à des drames. Au moins 33 personnes sont décédées dans la nuit de dimanche à lundi dans la région du Akkar, au nord du pays, dans l'explosion d'un réservoir de fuel destiné à la contrebande. La catastrophe est survenue alors que des dizaines de civils et militaires s'efforçaient, parfois à mains nues, de siphonner la marchandise, saisie samedi par les autorités.

     

    La crise du carburant, qui rend la vie quotidienne des Libanais très difficile, conduit aussi à des drames. Au moins 33 personnes sont décédées dans la nuit de dimanche à lundi dans la région du Akkar, au nord du pays, dans l'explosion d'un réservoir de fuel destiné à la contrebande. La catastrophe est survenue alors que des dizaines de civils et militaires s'efforçaient, parfois à mains nues, de siphonner la marchandise, saisie samedi par les autorités.

    La clinique de Tripoli à proximité, touchée comme le reste du secteur hospitalier par la crise économique et celle de liquidités depuis deux ans, n'a pu prendre en charge les blessés que grâce à l'aide d'ONG et de donateurs particuliers. « La situation est catastrophique ; nous manquons de médicaments essentiels et de sérum. Grâce à cet élan de solidarité, nous parvenons pour l'instant à gérer la situation, mais que va-t-il se passer dans les prochaines semaines ? » s'interroge Gabriel Sabeh, le directeur général.

    Manifestations au Liban : les Libanais ont faim

    Depuis 2019, la situation économique libanaise ne fait que dégringoler : taux de pauvreté en hausse et dépréciation de la monnaie locale. Cela n'a fait que s'aggraver depuis le début de la pandémie et suite à l'explosion au port de Beyrouth en août dernier.

    Lundi matin, la plupart des grands axes routiers du Liban étaient bloqués par des manifestants en colère qui ont incendié des pneus, des véhicules et des bennes à ordures pour exprimer leur ras-le-bol face à une crise économique et sociale sans précédent.

    On fait face à une situation peu enviable, c'est le moins que l'on puisse dire.On en parle Nicole Abdul Massih, présidente de Fondation LCF (Liban-Canada Fonds)

     

    «Plutôt mourir du Covid que de la faim»

    TRIPOLI, Liban (AP) - Les forces de sécurité libanaises ont lancé jeudi des ... du Liban, a été un centre de manifestations et d'émeutes contre la classe dirigente

     

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  • Les pénuries de carburant plongent le Liban dans le chaos - Tele Haiti

    L'explosion d'un réservoir de fuel dimanche dans le nord du pays a fait 33 morts, d'après un dernier bilan. Une catastrophe provoquée par la crise du carburant qui s'aggrave depuis fin juin.

    Par Justine Babin

    Publié le 18 août 2021 à 16:16Mis à jour le 18 août 2021 à 16:24

    La crise du carburant, qui rend la vie quotidienne des Libanais très difficile, conduit aussi à des drames. Au moins 33 personnes sont décédées dans la nuit de dimanche à lundi dans la région du Akkar, au nord du pays, dans l'explosion d'un réservoir de fuel destiné à la contrebande. La catastrophe est survenue alors que des dizaines de civils et militaires s'efforçaient, parfois à mains nues, de siphonner la marchandise, saisie samedi par les autorités.

    La clinique de Tripoli à proximité, touchée comme le reste du secteur hospitalier par la crise économique et celle de liquidités depuis deux ans, n'a pu prendre en charge les blessés que grâce à l'aide d'ONG et de donateurs particuliers. « La situation est catastrophique ; nous manquons de médicaments essentiels et de sérum. Grâce à cet élan de solidarité, nous parvenons pour l'instant à gérer la situation, mais que va-t-il se passer dans les prochaines semaines ? » s'interroge Gabriel Sabeh, le directeur général.

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  • VIDÉO. En direct- une présentatrice libanaise recadre les racistes qui insultent sa couleur de peau Tele Haiti

    VIDÉO. En direct:  

    « Je suis soudanaise, je suis égyptienne, je suis libanaise. Vous avez un problème avec ma couleur de peau ? », a-t-elle lancé en direct.

    Publié le |Mis à jour le 

    Victime de commentaires racistes à la suite de la diffusion d’un reportage contre les dirigeants du Liban, la présentatrice d’Al Jadeed TV, Dalia Ahmad, a répondu en direct à ses détracteurs.

    « Je suis soudanaise, je suis égyptienne, je suis libanaise. Vous avez un problème avec ma couleur de peau ? Eh bien, elle est la création de Dieu. Donc vous avez un problème avec Dieu. C’est entre vous et Dieu. » La présentatrice d’Al Jadeed TV, Dalia Ahmad, n’y est pas allée par quatre chemins pour répondre aux torrents d’insultes racistes dont elle a été l’objet sur les réseaux sociaux, rapporte la chaîne AJ+ dans une vidéo publiée le 9 février.

    En direct, elle a répondu à ses détracteurs dans une joute verbale d’abord publiée par la chaîne qui l’emploie sur YouTube le 20 janvier dernier. Son tort ? Avoir présenté un reportage critiquant les dirigeants libanais, dont le pays est en proie à une terrible crise sociale et économique.

    « Je n’ai pas besoin de vous donner des exemples de leaders, de révolutionnaires ou de figures iconiques qui ont cette couleur de peau et qui ont changé des nations entières, et leurs lois et leurs valeurs », a ajouté la présentatrice avant de promettre qu’elle continuera son travail : critiquer les dirigeants du Liban.

    Regardez la vidéo 

    Une présentatrice télé répond aux injures racistes en direct

    Cette présentatrice libanaise noire victime de racisme et d’insultes en ligne n’a pas hésité à se défendre en direct. Elle accuse les supporters du Hezbollah d’être derrière une campagne de harcèlement la visant.

    Posted by AJ+ français on Wednesday, February 9, 2022

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  • Au Liban - Pays des libanais haitirns- la crise sans fin pousse des jeunes dans les bras de Daech Tele Haiti

    Par DARAJ - BEYROUTH publie le 9 Fevrier 2022

    Des dizaines de jeunes habitants des quartiers défavorisés de Tripoli, la plus pauvre des villes libanaises, se sont enrôlés dans les rangs de l’EI en Irak pour fuir la misère et la marginalisation, raconte Daraj.

    • Des dizaines de jeunes habitants des quartiers défavorisés de Tripoli, la plus pauvre des villes libanaises, se sont enrôlés dans les rangs de l’EI en Irak pour fuir la misère et la marginalisation, raconte Daraj.
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    • Des dizaines de jeunes habitants des quartiers défavorisés de Tripoli, la plus pauvre des villes libanaises, se sont enrôlés dans les rangs de l’EI en Irak pour fuir la misère et la marginalisation, raconte Daraj.

    Fin janvier dernier, un bombardement de l’armée irakienne sur des positions du groupe État islamique a tué plusieurs djihadistes. L’événement a eu un écho particulier au Liban, plus particulièrement à Tripoli, explique le site DarajEn effet, au moins quatre des victimes du raid étaient originaires de la grande ville à majorité sunnite du nord du pays du Cèdre.

    “Ces dernières années, le départ de jeunes de Tripoli et du [Liban-] Nord pour rejoindre les groupes extrémistes en Syrie et en Irak est devenu un phénomène récurrent”, écrit le site.

     

    L’agglomération de Tripoli, “la plus pauvre des régions du Liban”, est particulièrement éprouvée par l’effondrement économique et financier dans lequel se débat le pays depuis plus de deux ans sans aucune issue à l’horizon.

    Aujourd’hui, plus de 75 % de la population libanaise vit sous le seuil de pauvreté. À Tripoli, la misère gagne du terrain. Le désespoir aussi, au point de transformer certains quartiers en terreau de radicalisation, explique le journal.

    Pauvreté et marginalisation

    mar, 29 ans, est l’un de ceux qui ont péri en Irak. Daraj est allé à la rencontre de sa mère dans un quartier où l’absence de l’État a engendré “négligence” et création de “bidonvilles”.

    Le parcours de radicalisation [d’Omar] ressemble à celui de beaucoup d’autres jeunes de Tripoli et du Liban-Nord où se croisent pauvreté, marginalisation et exploitation politique et sécuritaire.”

    Après avoir été arrêté pour des attaques contre l’armée, Omar a passé cinq ans en prison – où il aurait subi des actes de torture, selon sa mère – pour terrorisme avant de sortir, en 2019. Depuis, privé de ses droits civiques, il était au chômage, enchaînant des petits boulots de livreur. Omar a disparu le jour de la Saint-Sylvestre, avant de recontacter sa famille depuis l’Irak, qu’il a sans doute réussi à atteindre en passant par la Syrie. Ce fut leur dernier contact.

    Résidant dans un quartier voisin, tout aussi défavorisé, Ibrahim avait disparu soudainement, avant de réapparaître en Irak. Dans un appel téléphonique, il a expliqué à sa mère avoir fui le Liban parce que, selon ses dires, il était sur le point d’être arrêté, relate Daraj.

    Des salaires alléchants

    Un dignitaire religieux de Tripoli, qui connaît bien ce dossier, explique que plusieurs dizaines de jeunes hommes, âgés de 15 à 25 ans, ont “progressivement disparu” de la ville.

    L’EI proposerait quelques milliers de dollars comme salaire, alors qu’au Liban le salaire minimum se situe à moins de 40 dollars depuis la dégringolade de la monnaie nationale, qui a perdu plus de 90 % de sa valeur face au dollar.

    D’après le dignitaire, “ces jeunes hommes se radicalisent en ligne, sont recrutés grâce aux réseaux sociaux et communiquent via des jeux connus sur Internet, comme PUBG.

    La crise économique, la pauvreté et le chômage, dont souffrent de nombreux jeunes de Tripoli, sont les principaux facteurs qui poussent certains d’entre eux à intégrer les groupes extrémistes, ainsi que les agissements sécuritaires récurrents [arrestations par l’armée] et l’emprisonnement injuste de centaines de personnes sans jugement [accusés de terrorisme et qui croupissent dans des prisons au Liban sans être jugés depuis des années].”

    Source:

    DARAJBeyrouth

    Daraj, “Escalier”, est un site d’information alternatif né en 2017 à Beyrouth. Son équipe rédactionnelle est composée de journalistes professionnels du Liban et d’autres pays arabes

    Daech (également orthographié Daesh), est une organisation terroristemilitaire et politique

    Au Liban-Pays des libanais haitirns- la crise sans fin pousse des jeunes dans les bras de Daech Tele Haiti

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  • Trente Ans Après: Ils Vivent L’Effondrement Economique De Leur Pays -Tele Haiti

    Au Liban, avec ceux qui restent

    Par Laure Stephan (Vallée de la Bekaa (Liban), envoyée spéciale)

     

    Publié le 03 septembre 2021 à 10h40 - Mis à jour le 03 septembre 2021 à 15h07

    RÉCITDans une société fragilisée par l’hémorragie des départs sur fond d’effondrement économique, des Libanais et Libanaises refusent de faire leurs valises.

    Ahmad, Chantal et Ghada sont d’anciens enfants de la guerre au Liban. Ils ont connu les obus, le territoire morcelé, les privations pendant le conflit de 1975-1990. Trente ans après, ils vivent l’effondrement économique de leur pays : plongeon de la monnaie locale, appauvrissement foudroyant de la société, gel des dépôts bancaires, hyperinflation… « On se dit parfois qu’il y a une malédiction sur le Liban », souffle Ghada Ghanem, sur la terrasse de sa maison à Saghbine, un village de la vallée de la Bekaa. Ahmad, Chantal et Ghada ne blâment pas les Libanais en quête d’un passeport pour émigrer, face au sentiment d’apocalypse. Mais eux restent.

    Médecin dans l’est de la Bekaa et père de trois enfants, Ahmad Daher, 40 ans, veut continuer de soigner à El Ain, localité aux maisons grises toute proche de la Syrie. « J’ai toujours aspiré à participer au développement de ma région, très pauvre. On y manque de médecins spécialisés, dit le pneumologue, derrière son double masque. Et puis, j’ai tant vibré avec la révolution de 2019. Je veux en voir les résultats. » Praticien dans le public, à son cabinet et en ONG, il vit au quotidien la dégringolade : les médicaments qui manquent dans les hôpitaux, les coupures d’électricité. Malgré le cataclysme, les autorités – le gouvernement est démissionnaire depuis un an – sont aux abonnés absents.

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  • « Réinventer le Liban, avec autant de lucidité que d’espoir » Tele Haiti

    Michel Helou, ancien directeur du quotidien « L’Orient-Le Jour » et candidat aux élections législatives de 2022, défend, dans une tribune au « Monde », son projet politique, bâti autour de trois axes principaux : dépasser le confessionnalisme, refonder l’économie, faire en sorte que le pays recouvre sa souveraineté.

    Publié le 31 janvier 2022 à 05h00   Temps deLecture 7 min.

    Tribune. Le Liban, tel qu’on l’a connu, n’existe plus. Il nous faut autant de lucidité pour prendre acte de son effondrement qu’il nous en faut pour le concevoir autrement. Cela implique, certes, une part de renoncement, mais surtout une dose bien supérieure d’espoir et d’engagement.

    Avec un enfant sur trois qui se couche le ventre vide, le Liban est un pays qui souffre, au cœur d’une région bouleversée. L’écroulement de la monnaie libanaise symbolise l’une des faillites économiques les plus violentes du monde moderne. Pis, c’est sur le temps long que se perd l’avenir du pays : l’émigration, devenue exode, menace aujourd’hui l’existence même du Liban et sa capacité à se relever.

    Lire aussi l’éditorial du « Monde » : Au Liban, le gâchis de la saga Hariri

    Mais le fond du problème est politique : au-delà de la corruption, c’est l’incapacité de ce système à trouver le chemin de la décision collective qui paralyse nos institutions. La classe dirigeante a troqué une démocratie dite « consensuelle » contre un système sclérosé de marchandages tribaux. Tel est le message fondamental qui a émergé du soulèvement d’octobre 2019, cette parenthèse euphorique où toute une génération s’est levée pour exorciser les démons du passé. Faisant fi des barrières sociales, confessionnelles et géographiques, elle a, pendant des mois, et comme jamais auparavant, prouvé qu’une nation libanaise pouvait prendre corps. Certes, la parenthèse s’est trop vite refermée : en faisant le pari cynique de l’immobilisme et du pourrissement, les forces de la contre-révolution semblent avoir gagné une bataille.

    Concorde civique plutôt que discorde civile

    Il nous faut aussi reconnaître une part de responsabilité dans cet échec provisoire. Se contenter de dire : « Kellon yaané kellon » (« Tous, c’est-à-dire tous ») en pointant fort justement l’alliance objective des chefs de clan, c’est se contenter d’une vérité qui endort. Il y en a une autre, plus cruelle, mais aussi plus tonique, qui nous engage tous. Elle implique que pour se débarrasser d’« eux », nous fassions ce que nous avons à faire : clarifier l’objectif, s’unir, transformer le potentiel en levier. Accepter d’être moins prétentieux sur ce que nous sommes, et plus ambitieux sur ce que nous pouvons être. Qui sommes-nous, nous, les Libanais ? Que voulons-nous ?

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  • Moscou et Pékin- relation entre les deux pays à un niveau « sans précédent - Tele Haiti

    Selon Moscou et Pékin, une nouvelle ère ​dans les relations internationales.

    Stopper l’expansion orientale de l’OTAN. C’est depuis des semaines l’un des objectifs affichés du président de Russie Vladimir Poutine. Il a reçu ce vendredi un soutien de poids, celui de Pékin, à l’occasion de sa visite pour l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver. Depuis deux ans, le président Chinois Xi Jinping n’avait pas reçu le moindre leader, pour cause de pandémie. Mais pour symboliquement faire bloc contre Washington, l’occasion était trop belle.

    Sur le fond, les deux puissances réservent leurs coups à la démocratie à l’occidentale, affirmant que «la démocratie ne se construit pas selon un modèle unique» et fustigeant «les tentatives de certains pays d’imposer leurs normes démocratiques à d’autres pays…». L’«hégémon» américain est, à nouveau, particulièrement pointé du doigt. Des propos, fort peu inédits, formulés alors que nombre de chefs d’État ont boudé vendredi les cérémonies à Pékin, en particulier à cause des violations des droits de l’homme à l’encontre des Ouïgours du Xinjiang.

    Aux JO de Pékin, Vladimir Poutine et Xi Jinping affichent un front commun face aux Etats-Unis.

    La relation sino-russe n’est pas dépourvue de rivalités ni de contentieux. Mais c’est en tous les cas un axe puissant. Un désaveu ostensible opposé à l’ambition américaine de faire de son duel avec la Chine le facteur structurant du siècle.

    Les deux leaders ont publié une déclaration commune, dénonçant le rôle des alliances militaires occidentales, l’Otan et Aukus (alliance militaire entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis), menées par les États-Unis. Pékin et Moscou les jugent destructrices pour la stabilité et une paix équitable ​dans le monde. En particulier, ils se disent opposés à tout élargissement futur de l’Otan​. Au passage, le groupe gazier russe Gazprom a annoncé une augmentation de ses exportations vers la Chine.

    En échange, la partie russe réaffirme son soutien au principe d’une seule Chine​, et confirme que Taïwan constitue une partie inaliénable de la Chine et s’oppose à toute forme d’indépendance.

    Poutine à Pékin: la Russie et la Chine signent d'importants contrats gazier et pétrolier

    La Russie livrera du gaz à la Chine, à hauteur de 10 milliards de mètres cubes par an. Ce contrat annoncé par Vladimir Poutine lors de ses entretiens avec Xi Jinping à Pékin, ainsi qu'un autre portant sur 100 millions de tonnes de pétrole, ont été signés le jour-même de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.

     La Russie et la Chine signent un accord de 30 ans sur des livraisons de gaz via un nouveau pipeline

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  • Xi Jinping et Vladimir Poutine affichent leur opposition commune à l'élargissement de l'Otan - Tele Haiti

    Xi et Poutine d'une même voix face à Biden, avant les JO de Pékin

     

    Les deux alliés ne s'étaient pas vus en tête-à-tête depuis le début de la pandémie. Et cette rencontre était pour Xi Jinping sa première avec un dirigeant étranger depuis près de deux ans.  

    - 'Un exemple de relation' -

    Pékin et Moscou se disent par ailleurs "préoccupés" par la création en 2021 de l'alliance militaire des Etats-Unis avec le Royaume-Uni et l'Australie (Aukus). 

    Lors de son entretien avec Xi Jinping, le président russe a salué les relations d'une qualité "sans précédent" de son pays avec la Chine, selon des propos retransmis à la télévision russe.

    Un "exemple de relation digne, où chacun aide et soutient l'autre dans son développement", a estimé M. Poutine.

    JO 2022 : à Pékin, Poutine dénonce l'influence des États-Unis en Europe

    Dans la foulée de cette rencontre, la Chine et la Russie ont publié une déclaration commune pour dénoncer l'influence américaine et le rôle des alliances militaires occidentales, l'Otan et Aukus, en Europe comme en Asie, les jugeant déstabilisatrices. Dans ce document, les deux présidents se disent « opposés à tout élargissement futur de l'Otan », dénoncent « l'influence négative pour la paix et la stabilité dans la région de la stratégie indo-pacifique des États-Unis » et se disent « préoccupés » par la création en 2020 de l'alliance militaire des États-Unis avec le Royaume-Uni et l'Australie (Aukus).

    Plusieurs pays occidentaux, États-Unis en tête, ont décidé de snober les JO de Pékin pour dénoncer les violations des droits de l'homme en Chine, notamment dans la région du Xinjiang où vit la minorité musulmane ouïgoure. En vertu de ce « boycott diplomatique », les Américains et quelques-uns de leurs alliés n'enverront aucun responsable à Pékin pour assister à la cérémonie d'ouverture. Leurs athlètes, en revanche, participeront bien aux compétitions.

    Sans revendiquer un boycott, beaucoup de pays ont invoqué la pandémie pour ne pas envoyer de chef d'État à Pékin. Faute de têtes d'affiche occidentales, le pouvoir chinois se rattrape avec une liste de dirigeants amis, dont certains en délicatesse avec Washington ou les droits de l'homme. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane font partie de la vingtaine de dirigeants présents. Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, est également attendu, dans la foulée d'émeutes sanglantes réprimées avec l'aide de Moscou et l'approbation de la Chine.

    À Pékin, Poutine et Xi Jinping accusent l’Occident de «créer l’instabilité»

     La déclaration politique cosignée vendredi par Vladimir Poutine et Xi Jinping traduit ce double antagonisme partagé par les deux grands voisins, russe et chinois. Le texte reprend en partie les thématiques rédigées par Moscou, sous la forme de deux traités transmis en décembre à Washington et à l’Otan pour exiger des «garanties écrites» de sécurité. Le document décalque également ces préoccupations du point de vue de la Chine en dénonçant, par exemple, «l’influence négative pour la paix et la stabilité de la stratégie indo-pacifique des États-Unis». 

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  • Russia's RT channel blocked by German regulators -Tele Haiti

    Russia will retaliate against Germany for banning the German-language service of Russian broadcaster RT, and the response will impact German media accredited in Russia and internet "intermediaries

    In December, YouTube had removed RT DE, saying it violated community standards, and the MABB media watchdog for Berlin and the state of Brandenburg ruled RT DE was not eligible to broadcast in Germany for licensing reasons. 

    State-run RT has been accused of being a propaganda instrument for the Kremlin and spreading disinformation. It announced plans in March 2021 for a German-language channel. However, the plan was quickly met with doubts about whether the channel would receive a permit.

    The channel, called RT DE, went on air in December 2021, claiming it had a Serbian license for cable and satellite transmission that allowed for broadcasts in Germany.

    German regulators quickly took action, and within a week RT DE was taken down from Europe's satellite network. However, it was still available online and via a mobile app.

    Watch Video click Here

    RT is funded in whole or in part by the Russian government

    RT senior writer Nebojsa Malic joins to discuss Russia's retaliatory moves against Deutsche Welle journalists in Russia after Germany regulators' specious justification for their campaign to hobble RT DE despite being treaty-bound to honor RT's Serbian broadcasting license

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  • Whoopi Goldberg : "Je suis désolée que mes mots aient causé cette souffrance" -Tele Haiti

    Whoopi Goldberg suspended by ABC for Holocaust remarks.

    L'Holocauste n'est "pas une question de race". 

    Voici ce qu'aurait affirmé l'actrice américaine Whoopi Goldberg.

    Pour cette raison, elle a été suspendue mardi 1 février

    pour deux semaines de l'émission qu'elle co-présente

    sur la chaîne américaine ABC..

    VActrice célèbre pour ses rôlesdans "Sister Act", "Ghost" et "La Couleur pourpre",

    Whoopi Goldberg a été suspendue

     Whoopi Goldberg a publié un court communiqué pour présenter ses excuses. "Dans l'émission d'aujourd'hui, j'ai dit que l'Holocauste 'ne concerne pas la race, mais l'inhumanité de l'homme envers l'homme'. J'aurais dû dire qu'il s'agit des deux, a-t-elle d'abord reconnu.

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  • Burkina Faso : scènes de liesse et discours anti-France après le renversement de Kaboré-Tele Haiti

    Le Burkina Faso a été le théâtre d’un coup d’Etat lundi, comme le Mali et la Guinée ces derniers mois. Mais l’idée selon laquelle le sort des peuples du Sahel dépend de l’Elysée relève à la fois d’une illusoire nostalgie postcoloniale et d’un dangereux populisme africain.

    Pour la troisième fois en quelques mois, un président élu d’Afrique de l’Ouest a été renversé par un putsch militaire. Après ses homologues de Guinée et du Mali, le tour est venu, lundi 24 janvier à Ouagadougou, de Roch Marc Christian Kaboré. Le président du Burkina Faso avait été porté au pouvoir en 2015 après que la société civile eut mis fin au long règne de Blaise Compaoré, puis réélu en 2020.

    L’instabilité politique n’est pas l’apanage de cette partie de l’Afrique. Mais elle s’y manifeste aujourd’hui, dans le Sahel, dans un contexte marqué à la fois par la déliquescence des Etats, par l’avancée de l’islam djihadiste et par la remise en cause de l’influence française.

    Les événements de Ouagadougou, tout comme l’attaque perpétrée par des djihadistes, qui a coûté la vie, samedi 22 janvier, au brigadier Alexandre Martin, 24 ans, à l’intérieur même de la base militaire française de Gao, à l’est du Mali, constituent deux nouveaux revers pour la stratégie française d’intervention au Sahel censée aider les Etats de la région à se renforcer pour assurer la sécurité des populations face au terrorisme. Neuf ans après le début de l’intervention militaire, les zones contrôlées par les djihadistes se sont étendues, les Etats ont continué de s’effondrer et la colère de monter contre la présence française.

    L’instabilité accrue de la région signe aussi l’échec de l’action des Nations unies, qui déploient sans grand résultat pas moins de 13 000 casques bleus au Mali. L’idée de s’appuyer sur les militaires des pays de la région dans le cadre du G5 Sahel se heurte à la faiblesse des armées concernées et à leurs conflits avec les gouvernements élus. Plus profondément, la dégradation de la situation signe l’impasse d’une stratégie politique internationale focalisée sur la tenue d’élections, fermant les yeux sur le caractère artificiel des partis, les entraves à la liberté d’expression et la corruption.

    Double langage

    Mais la descente aux enfers de l’Afrique de l’Ouest n’est nullement un phénomène exogène. Si la France, inspiratrice et soutien des institutions dysfonctionnelles des Etats concernés, y a sa part, si l’Europe pourrait se mobiliser davantage, si les Nations unies devraient se montrer plus attentives à la montée des sociétés civiles, la responsabilité du chaos revient en premier lieu aux dirigeants africains eux-mêmes. Soixante ans après la décolonisation, ils n’ont pas su construire un modèle politique et de développement adapté aux spécificités de leurs sociétés.

    Trop souvent un double langage à l’égard de l’ancienne puissance coloniale leur tient lieu de politique, oscillant entre l’appel à la rescousse (comme au Mali, en janvier 2013, face à l’avancée des djihadistes) et la dénonciation – au choix – de l’ingérence ou de l’abandon. L’attitude de la junte au pouvoir à Bamako, qui poursuit officiellement sa coopération avec l’armée française tout en soutenant des manifestations de rue antifrançaises et en accueillant les miliciens du groupe privé russe Wagner, en est l’illustration. Quant au putsch au Burkina Faso, il s’explique largement par l’intense corruption qui prive les militaires envoyés au front contre les djihadistes des équipements, des munitions, et même des vivres indispensables.

    L’idée selon laquelle le sort des peuples du Sahel dépend de l’Elysée relève à la fois d’une illusoire nostalgie postcoloniale et d’un dangereux populisme africain. Aux dirigeants français mais aussi à leurs homologues africains de démentir cette rhétorique révolue.

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  • China's competition for living space | -- TELE HAITI

     

     
     

    More than 60 percent of China's population of 1.4 billion currently lives in cities. Within a decade, the share of urban dwellers is expected to increase to 75 percent. Construction is booming and competition for residential land is fierce. But the right to live in a city in China is conditional. Authorities want their modern cities to be peopled with well-educated, highly-qualified or politically well-connected residents.

     

     

    As a result, certain standards have to be met to be eligible for a modern, urban home. Only members of China's political classes and the financially successful have a hope of qualifying. Yet more than half of the people who live in cities are so-called "migrant workers." They come from rural communities and have no official rights to settle in cities. They are there to work. With no proper rights, they are merely tolerated while they serve as merchants, servants, waitstaff, cleaners, construction workers and tradespeople. But while they are indispensable to daily life in the cities, they are unable to afford their exorbitant rents. This documentary looks at how and where these workers live, and asks whether middle and working class Chinese even figure in the official vision of shiny, high-tech cities. The filmmakers also look at what happens to those who oppose official plans, or stand in the way of the building boom.

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  • U.N. Peacekeepers in Haiti Said to Have Fathered Hundreds of Children

    Women and girls were left behind to face poverty, social stigma and single motherhood in the Western Hemisphere’s poorest country.

    Credit...Damon Winter/The New York Times

    United Nations peacekeepers in Haiti fathered and left behind hundreds of children, researchers found in a newly released academic study, leaving mothers struggling with stigma, poverty and single parenthood after the men departed the country.

    While the United Nations has acknowledged numerous instances of sexual exploitation and abuse by peacekeepers in Haiti and elsewhere, the study on Haitian victims went further in documenting the scope of the problem in that country — the Western Hemisphere’s poorest — than had been previously know

    “Girls as young as 11 were sexually abused and impregnated” by peacekeepers, who were stationed in Haiti from 2004 to 2017, and some of the women were later “left in misery” to raise their children alone, according to the study by two academic researchers.

    They put a few coins in your hands to drop a baby in you,” one Haitian was quoted as saying by the researchers, whose work was published on Tuesday by The Conversation, an academic website supported by a consortium of universities.

    The study, based on interviews with 2,500 Haitians who lived near peacekeeper bases in the summer of 2017, depicts a trail of abuse and exploitation left by some of the soldiers and civilians who served in the United Nations peacekeeping mission in Haiti, known as Minustah, an acronym for its name in French.The resulting children are known as “petits minustahs.”

    Asked for comment, the United Nations Department of Peacekeeping Operations said in a statement that it took the issues raised in the study seriously and that combating sexual exploitation and abuse committed by peacekeepers is a top priority of Secretary General António Guterres.

     

    We have unfortunately seen cases involving Minustah peacekeepers over the past years, although allegations have been generally declining since 2013,” the statement said.

    The United Nations has previously acknowledged that more than 100 Sri Lankan peacekeepers deployed to Haiti exploited nine children in a sex ring from 2004 to 2007, and the men were sent home, but were not punished.

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